Les voitures automobiles anciennes et les véhicule anciens de collection, v2.
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Mathis Babylette, voiture routière de 1912
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La Mathis Babylette, premier cyclecar, photo d'époque, cette ancienne automobile fut produite de 1912 à 1914 et possédait un moteur de 0.9 L à 1 L présentant des puissances de 10 ch à 14 ch.
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Voiture d’une puissance fiscale de 8 ou 6 cv en France et fabriquée de la fin de 1912 à 1914. On peut considérer ce modèle comme étant le premier cyclecar. Les premiers exemplaires sortent avec une cylindrée de moins d’un litre et une puissance d’à peine 10 cv.
Fin 1913 la cylindrée gagne 100 cm³ et la Babylette affiche 14 cv au frein. Elle est capable de rouler à plus de 60 km/h et ne consomme pas plus de 6 à 7 litres de carburant pour parcourir 100 Km. A l’occasion du Grand Prix de France de 1913, une petite Babylette de 1057 cm³ est au départ de la course dans la catégorie voiturettes. Emile Mathis en personne est au volant de la voiture et son mécanicien n’est autre que sa jeune femme. Pour protéger sa charmante passagère des jets de pierres soulevées par les roues du véhicule, une aile a été montée à la roue avant gauche. La petite Babylette termine victorieuse de sa catégorie en couvrant la distance à plus de 72 km/h de moyenn
Ce modèle sera repris en 1919 sous l’appellation 6/8 HP type S. Le moteur initial est un 4 cylindres latéral borgne de 950 cm³ avec un alésage de 58 mm et une course de 90 mm. La course passe à 100 mm et la cylindrée à 1057 cm³ en fin 1913. Le graissage se fait automatiquement par chaîne et le refroidissement est du type thermosiphon. L’allumage est confié à une magnéto.
L’embrayage est à cône cuir et la boîte de vitesses à double train baladeur est à trois rapports plus marche arrière. Le pont arrière est sans différentiel. Le châssis initial a un empattement de 2,065 m qui est porté très vite à 2,18 m. La voie est de 1,05 m. Les roues reçoivent des pneus de 650x65. Les freins agissent uniquement sur les roues arrière.
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Histoire Chronologique de l'ancienne marque automobile " Mathis ", France 1905 - 1940.
La société Mathis, comme la société Bugatti, changea de nationalité en 1918, lors du retour de l’Alsace-Lorraine à la France. Les premières voitures construites à Strasbourg, jusqu’en 1903, ne furent que des prototypes, dont une grosse 4 cylindres, 150 x 160 mm, 100 CV.
Les premières automobiles vendues au public furent, de 1904 à 1905, les Hermès conçues par Ettore Bugatti, Bugatti étant devenu un ingénieur indépendant, conseiller technique, Mathis adjoignit à son affaire la vente des De Dietrich, Panhard et Rochet-Schneider et devint aussi l’agent général, pour l’Europe centrale, de Fiat et Minerva.
Ce ne fut qu’en 1910 qu’une vraie Mathis fut mise en vente, c’était une 4 cylindres coulés en un seul bloc, 2 litres, 8/20 CV, à soupapes latérales avec un vilebrequin à 3 paliers, une boîte indépendante 4 vitesses et une transmission par arbre; un modèle plus gros, 2,8 litres, fut à cette époque fabriqué pour Mathis par Stoewer, de Stettin.
Avant la Première Guerre, la réputation de Mathis fut principalement établie sur des petites 4 cylindres de construction soignée, particulièrement la Babylette 1100 cm3 et la Baby 1,3 litres. Après la Première Guerre, Mathis sortit une jolie petite 4 cylindres à soupapes latérales coulées en un seul bloc, 8/15 CV.
Dans les premières années 20, les voitures Mathis furent équipées d’un moteur en général peu puissant (le modèle T de 1923 n’avait que 628 cm3), dépourvues de différentiel, dotées d’un graissage par barbotage (le rapport extraordinairement élevé étant d’environ 6:1 alors qu’il y avait toujours 4 vitesses).
La société devint la quatrième marque française, derrière les trois grands : Citroën, Renault et Peugeot, avec une cadence journalière de 75 voitures en 1927.
En 1924, la voiture de tourisme 6 cylindres fut pourvue de freins sur roues avant et fabriquée jusqu’en 1926.
En 1925 parut une plus grosse conduite intérieure familiale, le modèle GM, 4 cylindres 1,6 litres. En 1927, Mathis revint à la politique du modèle unique avec la 4 cylindres MY, 1,2 litres, conduite intérieure.
Jusqu’en 1935, la société Mathis produisit des conduites intérieures familiales solides, lentes, à soupapes latérales.
En 1929, l’Emysix fut dotée d’une boîte Warner 4 vitesses avec une troisième vitesse silencieuse et, en 1930, furent aussi proposées des 6 plus grosses de 2,4 et 4,1 litres, avec pont hypoïde.
En 1934, pour renflouer la société, un accord fut signé avec Ford selon lequel les Ford V-8 destinées au marché français seraient construites dans l’usine Mathis. Malheureusement, les Matford supplantèrent rapidement les Mathis dans les chaînes de production et celles-là furent produites jusqu’en 1961, la firme étant d’abord sous le contrôle de Ford, puis de Simca.
En 1935, les voitures Mathis pourvues d’une suspension indépendante avant et arrière furent les dernières à être vendues sous ce nom.
Emile Mathis revint en possession de son usine et essaya de remonter le courant avec une étrange petite trois roues traction avant à carrosserie coupé en forme d’œuf dont Jean Andreau avait fait les plans, elle avait une puissance de 80 CV, une boîte 3 vitesses toutes surmultipliées.
En 1954, l’usine de Strasbourg fut vendue à Citroën et une autre grande marque française, sans originalité cependant, disparut.
Source : Encyclopédie des voitures, Edita.
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